Qu’est-ce le Financement Basé sur les Résultats?

Le Financement Basé sur les Résultats (FBR), aussi appelé Financement Basé la Performance (FBP) ou appelé Rémunération liée à la Performance (PPP) est une approche de versement d’un paiement à un gouvernement, une organisation ou un individu sous réserve de l’engagement d’actions mesurables pour atteindre un but convoité ou l’atteinte de ce dernier.

Pour rappel, l’approche FBR a vu le jour au Mali en 2011 dans le cadre d’un partenariat des structures néerlandaises le KIT et la SNV- Mali en collaboration avec le ministère en charge de la santé à travers la Direction Nationale de la Santé (DNS), qui est l’actuelle DGSHP (Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique).

Au Mali, il est une approche en pleine évolution dans certaines structures sanitaires du Mali. Ayant fait ses preuves au Rwanda et adaptée au contexte malien grâce à des Projets et à des Services relevant du département en charge de la santé, l’approche FBR connaît une évolution positive au Mali et précisément dans certains districts sanitaires du pays à travers plusieurs phases. Il s’agit de la phase pré-pilote de 2012 à 2014, de la phase pilote de 2016 à 2017 et de la phase en cours qui a démarré en 2020. Et cela, grâce à des experts maliens qui se sont mis à la tâche. Lors de la phase pré-pilote, en termes de résultats quantitatifs, les services suivants ont fait les succès : la PF avec 266% ; CPN3 751% ; CPoN 270% ; contrôle de l’enfant sain1284% ; etc.

Les compétences des personnels des centres de santé communautaires (205) qui étaient dans le projet ont été améliorées, des équipements ont été achetés pour équiper les centres. Il faut noter à quel point cette approche est efficace pour la qualité des services.

 « C’est une approche qui cherche à lier le financement aux résultats. Il s’agit d’une approche contractuelle entre les différents acteurs autour des différents résultats préétablis et négociés avec les acteurs concernés » ; dixit Dramane Dao, l’un des premiers acteurs dans la mise en œuvre du FBR au Mali. 

D’autres projets ont été menés dans le cadre du FBR. Avec le partenaire Voice Mali, la Clinique de Gestion et d’Innovation des connaissances a mis en œuvre en 2019-2020 un projet de lutte contre l’inégalité du genre dans le cercle de Yorosso avec l’approche FBR. L’inclusivité du projet et le FBR ont permis à la population cible de s’approprier des résultats du projet. 

Dans les perspectives de renforcer le leadership du ministère de la santé et du développement social pour le pilotage de l’approche FBR au Mali, la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique (DGSHP) et le Département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique (DERSP) de la faculté de médecine du Mali ont sollicité l’appui technique de la Clinique de Gestion et d’Innovation des Connaissances (CGIC) Mali et les partenaires des Pays Bas, MDF et VU (Université Libre d’Amsterdam). Ce processus a été financé par le programme « Formation sur Mesure » TMT-OKP de Nuffic des Pays Bas.

Le partenariat autour de l’approche FBR s’est renforcé avec le Projet TMT Plus dont l’un de ses objectifs est la mise à disposition des ressources humaines bien formées en FBR. TMT+ ou Formation sur Mesure, est financé par le Fonds Néerlandais NUFFIC.

Selon Dr Mamadou Namory Traoré : « c’est une approche qui permet d’améliorer la qualité des services fournis par les prestataires ». Dr Mamadou Namory Traoré est aussi l’un des acteurs de premier rang dans la mise en œuvre du FBR au Mali.  

Les résultats du FBR sont bien appréciés et salués par les structures de santé les plus proches des populations. « Ça permet à tout un chacun de s’impliquer aux tâches du service », a laissé entendre Mme Fatoumata Coulibaly, sage-femme au centre de santé de référence de Dioila. Dioila fut au Mali l’une des premières localités à faire l’expérience du FBR.   

 

La population à la base, bénéficiaire direct des services de santé ont beaucoup le changement apporté par le FBR aussi bien dans l’accueil des patients que dans la qualité des soins. « Le FBR a apporté un grand changement dans notre centre de santé, surtout dans l’accueil des patients », a laissé entendre Mamadou Sidibé, président de l’ASACO de Dioila.

Les ASC (Agents de Santé Communautaires) étaient aussi impliqués dans la mise en œuvre du FBR. Les différentes formations reçues leur ont permis de mieux organiser les causeries et d’autres cadres de sensibilisation de la population.

L’un des bénéficiaires de l’approche FBR est le département d’enseignement et de recherche en santé publique qui a pris des dispositions pour jouer sa partition dans la réussite de la mise en œuvre du FBR. Il en est de même pour la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique. Toutes ces structures ont fondé leur espoir sur le FBR.

«  le pays est dans un système décentralisé, où les structures ont l’autonomie de gestion, ça permet aux structures de gérer l’Etat, la contribution de l’Etat serait moindre, les partenaires aussi peuvent aussi acheter un certain nombre d’indicateurs… », dixit Mamoutou Diabaté, chef centre Documentation et Information Sanitaire à la DGSHP.

On peut comprendre là que la mise en œuvre du FBR renforce la décentralisation.

De nos jours, Le FBR est mis en œuvre dans les dix (10) districts sanitaires de Koulikoro plus trois (3) districts de Ségou, trois (3) de Mopti et le district de Gao. En plus de cette zone de couverture, d’autres régions ont bénéficié des formations sur le FBR. A ces régions s’ajoutent les responsables et les personnels de toutes les structures de santé concernées.

Au regard des résultats de l’approche FBR, l’on est unanime que cette stratégie est celle qui convient aujourd’hui pour pallier à plusieurs difficultés relatives à la santé de la population et plus précisément celle de la mère et de l’enfant.

Les différentes statistiques attestent l’efficacité de l’approche FBR dans l’accès des populations à des services de santé de qualité et en quantité. La problématique reste la pérennisation de cette stratégie et son extension à l’ensemble des formations sanitaires du Mali. Il s’agit, en clair, de trouver des formules pour institutionnaliser le FBR.

Au département en charge de la santé, des efforts sont en cours pour donner à l’approche FBR toute la place qu’elle mérite dans le dispositif sanitaire national.

Au regard des résultats significatifs apportés par le FBR au Mali, il y a la nécessité d’une pérennité de l’approche d’où son financement par l’Etat malien. Elle est l’approche adaptée pour atteindre les objectifs de développement du pays dans tous les domaines, celui de la santé en témoigne. Le Mali pourra bel et bien poser les bases d’un développement durable avec le FBR, pour le faire, il faudra des ressources humaines compétentes, un financement de l’Etat, car les instruments de mise en œuvre sur les Résultats existent déjà et sont disponibles.

Yacouba Dao

20220729_152857

Financement Basé sur les Résultats (FBR) au Mali : Un atelier de réflexion stratégique de financement Etatique de l’approche FBR au Mali

Du 27 au 29 juillet 2022 s’est tenu l’atelier l’atelier de reflexion strategique de financement etatique de l’approche FBR dans le cadre  du projet tmt+ okp-tmt.21/00013 training of FBR Health Workers in Mali. Cet atelier a regroupé les responsables étatiques au niveau décisionnaire.

Il faut rappeler que le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique  (MSHP) du Mali a décidé de mettre en œuvre la stratégie de FBR (financement basé sur les résultats) dans le secteur de la santé sur la base des résultats des expériences passées.

Pour la pérennisation  de l’approche, le  pays a besoin de ressources humaines nationales bien formées en FBR et plus spécifiquement au niveau stratégique pour orienter les décisions en la matière. Ceci a motivé la tenue de cet atelier dont il s’agira à long terme

de concevoir et après institutionnalisation la formation du FBR tout en adaptant sa mise en œuvre au contexte spécifique du Mali en lien avec sa politique de décentralisation où les collectivités sont des acteurs clés du système de santé.

Pendant les trois jours d’activités, les différents participants ont mis à profit leur expertise pour données des idées qui pourront aider sur la question de la pérennité d’une partie du financement de l’approche FBR  à travers  le budget de l’Etat

Il faut rappeler que le Financement Basé sur les Résultats (FBR), souvent appelé Financement Basé sur la Performance (FBP) ou Rémunération liée à la Performance (RF) se définit comme une approche dans laquelle un gouvernement, une organisation ou un individu paie des fournisseurs sous réserve de l’engagement d’actions mesurables pour atteindre un but convoité ou l’atteinte de ce dernier.

Les fournisseurs sont payés pour offrir des services spécifiques, à condition que les services suivent des protocoles explicites, avec un système d’inspection et d’audit pour assurer la conformité et améliorer la qualité si nécessaire’ (Musgrove, 2011, 4).

Au Mali, les débats sur le FBR ont gagné en intensité à partir de 2010. Cette mise en discours a été favorisée par la mobilisation croissante d’un certain nombre d’acteurs et d’institutions intervenant dans le domaine de la santé qui ont activement soutenu son déploiement (Gautier et al, 2019b).

Les activités du FBR au Mali sont financées par des organisations tierces. Vu son importance, les participants ont aussi échangé sur l’implication du gouvernement malien pour son financement. Selon Dr Margueritte Dembélé, chargée des questions de santé à la Cellule d’Appui à la Décentralisation et la Déconcentration (CADD) du ministère de la santé et du développement social, « vu les preuves de résultats du FBR, l’Etat doit prendre la relève quand les partenaires vont se retirer.

Le FBR a fait ses preuves dans la lutte contre le Virus dans le cercle de Yanfolila avec la Clinique de Gestion et d’Innovation des Connaissances (CGIC) en 2015. Aussi avec la CGIC, le FBR a été l’approche utilisée pour exécuter un projet pilote de lutte contre les inégalités du genre et la capture du dividende démographique dans le cercle de Yorosso.

Cet atelier a permis aux participants d’échanger sur la nécessité d’une approche qui doit permettre de renforcer la qualité des services, le Financement basé sur les résultats. Cette approche est financée par les partenaires financiers extérieurs ; donc vu son importance, le gouvernement du Mali peut l’inscrire dans son budget. Pendant les trois jours, les participants ont travaillé sur les aspects pouvant être pris en charge par l’Etat.

Yacouba Dao

photo de famille participants atelier agenda de recherche fbr

Financement Basé sur les Résultats ( FBR) au Mali : Un atelier de développement d’un agenda de recherche sur le FBR du projet TMT

Du 13 au 15 juillet 2022, s’est tenu l’atelier de développement d’un agenda de recherche sur le FBR au Mali. Pendant trois (3) jours, les différents participants ont appris beaucoup de choses sur la recherche en lien avec le Financement Basé sur les Résultats (FBR).

Il faut rappeler que le Financement Basé sur les Résultats ( FBR), souvent appelé Financement Basé sur la Performance (FBP) ou Rémunération liée à la Performance ( RF) se définit comme une approche dans laquelle un gouvernement, une organisation ou un individu paie des fournisseurs sous réserve de l’engagement d’actions mesurables pour atteindre un but convoité ou l’atteinte de ce dernier.

Les fournisseurs sont payés pour offrir des services spécifiques, à condition que les services suivent des protocoles explicites, avec un système d’inspection et d’audit pour assurer la conformité et améliorer la qualité si nécessaire’ (Musgrove, 2011, 4).

 

Au Mali, les débats sur le FBR ont gagné en intensité à partir de 2010. Cette mise en discours a été favorisée par la mobilisation croissante d’un certain nombre d’acteurs et d’institutions intervenant dans le domaine de la santé qui ont activement soutenu son déploiement (Gautier et al, 2019b).

 

Il faut rappeler que le projet TMT-FBR, après des formations en présentiel et des coachings en ligne, le projet a dans son agenda renforcement les acteurs nationaux du Mali sur le FBR et son importance sur la qualité des services et sur sa durabilité.

 

Auparavant, comme nous l’avons annoncé, des ateliers de formations des cadres au niveau national et opérationnel avaient été organisés. Ces formations ont concerné environ 20 cadres au niveau central du MSDS (Ministère de la Santé et du Développement social) qui ont eu leurs capacités de leadership en FBR renforcées ; 50 cadres au niveau opérationnel en provenance des Directions régionales et des districts sanitaires dont les capacités de mise en œuvre du FBR ont été renforcées.

 

Le présent atelier s’est inscrit dans l’objectif d’approfondir la réflexion sur les thèmes ou les questions de recherches et ou d’évaluation sélectionnés et qui seront inscrits à l’agenda de recherche. Ceci pourrait servir non seulement aux acteurs centraux et régionaux chargés de la mise en œuvre du FBR, mais aussi aux apprenants des masters du DERSP ( Département de Recherche en Santé Publique)  pour leurs mémoires de fin d’étude.

Pendant les trois jours, les responsables ont proposé des thématiques qui devront aboutir à un agenda de recherche :

  • un consensus a été trouvé autour des thèmes ou questions de recherche prioritaires par niveaux (central et opérationnel) sur la base des résultats des ateliers précédents pour améliorer la mise en œuvre du FBR ;
  • des objectifs / questions et sous questions de recherche ont été formulés pour les domaines retenus ;
  • des variables pour les questions de recherche ont été identifiées ;
  • il y a eu une ébauche des protocoles de recherche action.

Pendant ces trois (3) jours, trois (3) thèmes ont été finalement retenus :

  • Evaluation l’impact du FBR sur la qualité des soins et services de santé au niveau des FOSA et dans la communauté.
  • Financement et pérennisation de l’approche FBR par les acteurs (Etat, Partenaires, Communauté et Collectivités)
  • Contribution du FBR sur le renforcement institutionnel et la redevabilité des équipes cadre des FOSA, ASACO et Collectivités.

Les activités du FBR au Mali sont financées par des organisations tierces. Vu son importance, les participants ont aussi échangé sur l’implication du gouvernement malien pour son financement. Selon Dr Margueritte Dembélé, chargée des questions de santé à la Cellule d’Appui à la Décentralisation et la Déconcentration (CADD) du ministère de la santé et du développement social, « vu les preuves de résultats du FBR, l’Etat doit prendre la relève quand les partenaires vont se retirer.

Quant à Dr Kita Karim Diarra, chargé de planification à la Direction Régionale de la Santé à Sikasso, « c’est une très bonne approche, il y a lieu de faire des recherches pour voir surtout sa pérennisation… qui permet d’améliorer les indicateurs. »

 

Le FBR a fait ses preuves dans la lutte contre le Virus dans le cercle de Yanfolila avec la Clinique de Gestion et d’Innovation des Connaissances (CGIC) en 2015. Aussi avec la CGIC, le FBR a été l’approche utilisée pour exécuter un projet pilote de lutte contre les inégalités du genre et la capture du dividende démographique dans le cercle de Yorosso.

 

Niélé Hawa Diarra, médecin en santé publique et facilitatrice de l’atelier de formation pense que «  le FBR est déjà une très belle approche qui promet. Avec l’approche de la recherche, on pourrait mieux se focaliser sur les difficultés au niveau opérationnel…pour ensuite mieux penser à des hypothèses qui pourrait…être des ébauches de solution. »

 

Pendant les trois (3) jours d’activité, les participants ont beaucoup apprécié la tenue de cet atelier qui les a permis de renforcer leur capacité en recherche action. L’atelier a été clôturé par des remerciements les facilitateurs et les participants sous oublier les organisations MDF et VU des Pays Bas qui sont les partenaires qui appuient cette initiative.

 

Yacouba Dao

CLOTURE DU PROJET

Conférence de clôture du projet FORCE OKP : Le ministre Pr Amadou Keita salue les résultats probants

Mis en œuvre grâce à une coopération fructueuse entre les Pays-Bas et notre pays dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé, le projet FORCE OKP, de décembre 2019 à maintenant, a concouru à l’amélioration de la qualité de la formation des techniciens de santé et des techniciens supérieurs de santé en vue d´améliorer la fourniture de soins de santé en matière de droits sexuels et reproductifs pour les adolescents et les jeunes.

 

En présence de l’Ambassadeur des Pays Bas au Mali et de la Directrice du Projet FORCE OKP, le Ministre Keïta s’est réjoui des résultats obtenus par le projet en matière de renforcement des capacités des enseignants et encadreurs des 5 établissements publics et privés bénéficiaires et de l’Association des Ecoles de Santé Privées dans les domaines de l’approche par compétence (APC), en santé sexuelle et droits reproductifs des jeunes et adolescents. De plus, le projet FORCE OKP a permis la prise en compte des questions en lien avec le genre et l’inclusion sociale, l’élaboration des plans stratégiques, le système d’assurance qualité, la cartographie des lieux de stages et l’encadrement des stages, des cours en lignes ou E-learning.

Le ministre a vivement remercié les partenaires du projet avec une mention spéciale pour la coopération néerlandaise, qui après le projet NICHE, a continué d’accompagner le secteur de l’éducation avec ce projet FORCE, qui tire à sa fin.

Il fera savoir que le département reste engagé pour poursuivre les acquis et maintenir la concertation entre les différents acteurs en vue d’améliorer constamment notre enseignement dans le domaine de la santé. Car, dira-t-il, la santé des maliens est une priorité pour les autorités de la transition.

Ccom MESRS           

f2

Ateliers de formation des encadreurs de stage en lien avec la Santé Droit Sexuel Reproductif (OKP)

Du 21 AU 24 février et du 28 au 03 février  2022 à Koulikoro, s’est tenu à Koulikoro au centre sœur Marie DELHEZ de Koulikoro les deux sessions de la formation des encadreurs de stage en lien avec la Santé Droit Sexuel Reproductif qui est une composante de Force OKP Mali.

Il faut rappeler que ces activités sont le résultat du partenariat avec l’Institut National de Formation en Science de la Santé (INFSS) à travers ses deux antennes de Sikasso et Mopti et l’AESP à travers les trois écoles privées Sikasso, Koutiala et Mopti pour renforcement les capacités des différents partenaires notamment les équipes d’encadrement de stages (des encadreurs des écoles partenaires et les structures sanitaires d’accueil des étudiants)

Cette formation des encadreurs contribuera à renforcer l’application des connaissances et des compétences acquises en matière de Santé Droit Sexuel Reproductif, Genre et Inclusion sociale y compris les nouvelles méthodes participatives et actives d’enseignement comme l’Approche Par Compétence. Elle contribuera spécifiquement aux résultats 1.2 et 1.3 avec les objectifs et résultats attendus.

L’objectif de ces ateliers était de renforcer les capacités des encadreurs des stages et les enseignants des modules SDSR des 5 écoles partenaires et l’AESP en encadrement concernant le SDSR, Genre et Inclusion Sociale dans le cadre du projet FORCE-OKP

Ces ateliers avaient un autre objectif qui est de mettre aux mêmes niveaux, les encadreurs enseignants des écoles et les encadreurs au niveau des structures sanitaires pour conjuguer les efforts pour la réussite des étudiants.

Ces ateliers de formation des encadreurs de stage en SDSR, Genre et Inclusion social ont permis aux participants de renforcer leurs capacités à l’encadrement des étudiants en  stage et adopter les techniques les plus appropriés dans l’encadrement des étudiants en stages. Tous les exposés des facilitateurs ont été compris par les encadreurs  et ont suscité une motivation des encadreurs sur le concept SDSR. Chaque structure doit continuer à œuvrer pour la bonne application des nouvelles expériences acquises dans l’organisation des stages.

Ont pris part à ces ateliers environ cinquante ( 50) personnes avec la participation de 21 femmes. Rappelons que ces formations sont financées par le Projet Force OKP Mali.

Photo de famille Koulikoro

Evaluation KRC2 dans le cadre de la nutrition au Mali

Le bureau de pays UNICEF pour le Mali veut évaluer les progrès réalisés en vue d’atteindre le résultat clé numéro 2 pour les enfants (KRC#2 – la prévention du retard de croissance).

Le KRC#2 se donne comme but que « D’ici 2021, 80 % des filles et les garçons de moins de 5 ans, en particulier ceux qui sont marginalisés et dans des conditions humanitaires reçoivent des services de nutrition à impact élevé pour prévenir le retard de croissance ». Pour réaliser, la Clinique de Gestion et d’Innovation des Connaissances (CGIC)  en collaboration avec l’ONG Kit des Pays-Bas, a été retenue pour faire la collecte des données sur le terrain.

Après  la rencontre de partage du rapport de démarrage de l’évaluation au cabinet avec le comité de pilotage du PRODESS, le 16 février  2022, la CGIC a procédé avec l’équipe de consultation au Mali au recrutement et à la formation des enquêteurs et des superviseurs. La formation s’est tenue du 09 au 11 mars 2022. Quatre équipes de trois (3) personnes (1 superviseur et 2 enquêteurs) ont été formés reparties entre Bamako, Ségou, Sikasso, Mopti et Gao. La phase de terrain s’est déroulée du 15 au 24 mars 2022.

Il faut rappeler que les objectifs de cette étude sont :

  • Déterminer la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité des stratégies de prévention du retard de croissance (KRC2) pour contribuer à la survie et au développement de chaque enfant;
  • Identifier les leçons apprises au sujet de ce qui a fonctionné ou non pendant la mise en œuvre de la stratégie régionale et des interventions clés, y compris les résultats imprévus (positifs et négatifs);
  • Identifier les bonnes pratiques dans la prévention du retard de croissance et les interventions sur la malnutrition ;
  • Déterminer dans quelle mesure la stratégie régionale et les interventions clés ont intégré l’équité et le genre dans leur conception, leur mise en œuvre et leur suivi;
  • Formuler des recommandations clés sur la façon d’améliorer les processus de mise en œuvre et le rendement de la stratégie et des interventions clés dans le cadre d’un processus d’apprentissage continu.

Pour avoir des résultats comme :

  • Améliorer l’accès équitable des enfants les plus défavorisés aux services de base;
  • Accélérer les résultats pour atteindre les résultats KRC#2 2021 au Mali;
  • Améliorer la durabilité des résultats du programme;
  • Contribuer à la théorie du changement KRC#2 et à un cadre de responsabilité mutuelle pour atteindre les enfants les plus défavorisés
logo partenaires

Formation sur le Cadre Logique et le Plan Stratégique dans le cadre du projet Force OKP

Du 23 au 26 Septembre 2020 s’est tenu à Koulikoro la formation sur le Cadre Logique et le Plan Stratégique dans le cadre du projet Force OKP. Cet atelier avait pour mandat de poursuivre le renforcement des capacités des équipes participantes sur les aspects en relation avec la planification stratégique et la gestion axée sur les résultats (GAR) : l’élaboration du cadre logique ; l’élaboration d’un plan opérationnel annuel.

Cet atelier a pour objectif de résumer les assises théoriques des aspects suivants de la planification stratégique et la gestion axée sur les résultats (GAR): le cadre logique, le concept de la GAR, le plan opérationnel annuel et de mettre en pratique leurs nouveaux acquis pour l’élaboration par chaque établissement ( son cadre logique sur la base des orientations stratégiques déjà définies par chacune en amont dans le présent processus de planification stratégique et son plan opérationnel 2021 qui permettra de concrétiser l’approche GAR).

 

La formation a été très bénéfique parce qu’elle a permis aux différents participants  d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques, de corriger les lacunes sur l’élaboration du  plan stratégique. Cet atelier entre dans le cadre du processus dont l’aboutissement ultime sera l’existence d’un plan stratégique et ses plans opérationnels mis en œuvre dans chacun des établissements concernés.

Les facilitateurs n’ont pas manqué de fournir des efforts pour que les participants puissent être bien équipés.

cartographie

Atelier de définition des normes et standards pour la cartographie des lieux de stage et de projet de convention de stage dans le cadre du partenariat public privé pour la mise en œuvre du projet FORCE OKP- Mali

Du 25 au 27 Août 2021, s’est tenu à l’Hôtel DIAMCIS l’atelier de définition des normes et standards pour la cartographie des lieux de stage des écoles de santé dans le cadre du projet Force.

Les ressources humaines constituent l’un des piliers de tout système de santé et la qualité de ces ressources humaines est étroitement liée à la formation initiale reçue dans les écoles de santé.

Le projet « FORCE OKP-Mali» ayant pour objectif principal de renforcer la qualité de la formation paramédicale (techniciens de santé et techniciens supérieurs de santé) en vue d´améliorer la fourniture de soins de santé en matière de droits sexuels et reproductifs pour les adolescents et les jeunes au Mali a parmi ses objectifs spécifiques l’élaboration de la cartographie des lieux de stage des apprenants en santé de la reproduction des écoles de formation en santé et la formalisation d’une convention de stage entre lesdites écoles et les structures privées et publiques de santé. C’était l’objet de cet atelier qui a regroupé les différents acteurs.

L’objectif de cet atelier était de définir avec les acteurs opérationnels impliqués dans la mise en œuvre du projet, les normes et standards pour la cartographie des lieux de stage des apprenants en santé de la reproduction des écoles de formation en santé et échanger sur les modalités d’établissement d’une convention de stage entre lesdites écoles et les structures privées et publiques de santé par niveau en prenant en compte :

  • Le recensement des principaux problèmes ou difficultés en rapport avec les stages pratiques dans les établissements de santé ;
  • Les attentes, les craintes et les préoccupations des acteurs clés du secteur privé et communautaire en matière de stage pratique dans les établissements de santé;
  • La définition par niveau les ressources humaines requises pour la qualité des stages pratiques au niveau des établissements de santé;
  • La définition par niveau (CSCOM, cabinet de soins, cabinet de consultation, CSREF, Clinique, polyclinique, Hôpital) les équipements et matériels indispensables pour garantir la qualité des stages pratiques au niveau des établissements de santé;
  • La définition par niveau le nombre d’infrastructures (salles, services, autres) que la structure doit comporter pour garantir la qualité des stages pratiques au niveau des établissements de santé;
  • Un accent particulier sur la santé de la reproduction dans la définition des normes en matière d’équipements, de ressources humaines et d’infrastructures par niveau ;
  • La définition les modalités d’établissement d’une convention de stage entre les écoles de formation en santé et les établissements de santé du privé et du public par niveau ;
  • L’élaboration d’un draft de convention de stage entre les écoles de formation en santé et les établissements de santé du privé et du public par niveau.

Cet atelier qui a regroupé des acteurs/décideurs au niveau des structures invitées (30 hommes et 6 femmes) a été d’une importance capitale vu la qualité des discussions des participants. La définition avec les acteurs opérationnels impliqués dans la mise en œuvre du projet, et l’établissement des normes et standards pour la cartographie des lieux de stage a permis de mettre en lumière les défis liés au secteur de la santé.

Cela appelle à une synergie d’action, et ce, le projet Force OKP a déjà donné le pas avec cet atelier.

Les travaux de groupe ont offert une certaine autonomie de réflexion des participants. Tous les participants se sont senti concernés par les différents défis soulignés, car il faut le dire beaucoup de structure de santé présentent des problèmes similaires liés à la gestion des stages.

L’équipe de facilitation n’a pas manqué d’orienter les échanges en fonction des objectifs fixés par l’atelier.

cartographie
IMG_20210402_132810_164

Atelier de revision et d’adaptation du programme de formation de formation initiale

Du 29 mars au 02 avril 2012, a eu lieu à l’hôtel DIAMCIS à Banankoro «  l’atelier de révision et d’adaptation du programme de formation de formation initiale des  TS ». Cet atelier a regroupé les différents partenaires qui sont venus pour partager leurs connaissances en vue de trouver un bon programme pour les techniciens supérieurs de santé.

A titre de rappel, l’objectif principal du projet-FORCE est de renforcer la qualité de la formation (para) médicale (, techniciens de santé et techniciens supérieurs de santé inclus les sages-femmes) en vue d´améliorer la fourniture de soins de santé en matière de droits sexuels et reproductifs pour les adolescents et les jeunes.

Pendant les cinq (5) de formations, les participants ont montré leur volonté à poursuivre les activités sur l’harmonisation du programme. L’objectif général de l’atelier était de réviser un programme pour les techniciens de santé (TS) dans lequel la SDSR ( Santé, Droit Sexuel et reproductif) est intégrée.

En termes d’objectifs spécifique, il était question de :

  1. Faire un état de lieux de la situation de travail des TS par rapport aux compétences  enseignées à l’école;
  2. Elaborer un profil de l’infirmier du 1er cycle avec des compétences élaborées;
  3. Analyser les lacunes du curriculum existant de 1998 
  4. Définir des compétences et des objectifs d’apprentissage ;
  5. Intégrer la SDSR dans ce curriculum révisé ;
  6. Faire des recommandations/ Définir les Prochaines étapes

 

Cette formation de révision du programme de formation des TS a été bénéfique pour les participants. C’est une étape dans le processus de révision du programme des TS, les cinq (5) ne pouvaient pas permettre d’aborder tous les détails. Des groupes de travail ont continué les activités avec les différents acteurs impliqués.

Les différents acteurs ont manifesté leur volonté pour la qualité du programme à travers les travaux de groupe. La qualité de la formation en santé dans le privé est le défi sur lequel il y a lieu de travailler.  Il faut aussi ajouter que deux chaines de télévision, une chaine nationale et une chaine internationale  (Medi1TV et Renouveau TV) ont fait la couverture de la formation en vue d’accroitre la communication autour des actions du projet. D’autres activités suivront avec les écoles de santé bénéficiaires du projet.

La Rédaction